Quatuor L'Empereur de J. Haydn et quatuor N°4 op. 18 de L. V. Beethoven

Quatuor Grupalli : Frédéric Bara et Luc Bonnaillie violons, Valentin Mate alto, Jehan Saison violoncelle.

Quatuor à cordes Op 76 n°3 « L’Empereur » en do majeur de Joseph Haydn (1732-1809)
Ce quatuor doit son sous-titre au thème de son second mouvement qui n'est autre que la mélodie de « Gott erhalte den Kaisers », l'actuel hymne national allemand.
L’allegro initial annonce une entrée en majesté. Ce court mouvement est empli de bonhomie et de joie.
Le Paco adagio Cantabile est véritablement galvanisé par le merveilleux thème qui, Haydn se gardant bien d’y toucher, passe tout au long du mouvement d’un instrument à l’autre sans la moindre modification.
Le menuet utilise des thèmes simples et robustes, traités avec vigueur.
Dans le Presto, c’est le déchaînement des éléments dans un surprenant ut mineur après tant de joie, avec un usage omniprésent des triolets qui fusent d’un instrument à l’autre et grondent de manière menaçante dans les graves du violoncelle

4 mouvements :
Allegro, Paco adagio cantabile, Menuet et Presto

Quatuor à cordes n°4 en do mineur Opus 18 de Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Avant-dernier dans l'ordre chronologique, ce quatuor fut composé au cours de l'été et de l'automne 1799. Par son climat d’Ut mineur et une certaine effervescence d'inspiration dramatique, ce quatuor est le plus purement beethovenien de la série.
Il se rattache à la tradition de Mozart et Haydn, les maîtres de Beethoven, mais révèle déjà l'originalité et la personnalité de son compositeur. L'écriture est centrée autour du premier violon, qui tient le rôle principal.
4 mouvements :
Allegro ma non tanto, Andante Scherzoso, Menuetto et Allegro