Retour à la liste
El Ultimo Café
Edgardo Otero bandonéon, Carlos Roulet chanteur, Joanna Zdebska piano, membres du quintette Grupalli.
Le tango est une danse de la séduction et de la passion à travers laquelle la relation entre les corps des danseurs s'harmonise. Il est né sur les rives marécageuses du Rio de la Plata, dans les faubourgs de Buenos Aires (Argentine) et de Montevideo (Uruguay), pendant le dernier quart du XIXe siècle.
La Milonga, une nouvelle danse populaire métissée spécifiquement argentine, d'inspiration africaine donnera naissance vers 1890-1900 au tango argentin.
Dans les faubourgs qui se peuplent rapidement (essor démographique, émigration), au coin des rues ou dans les patios des conventillos, s'improvisent d'humbles petits bals avec quelques instruments de musique — flûte, guitare, parfois mandoline.
Au début, en raison du manque chronique de femmes — 75% de la population est masculine-, les hommes désœuvrés dansent entre eux. On commence à danser le Tango dans des taudis et des lupanars, si bien que la nouvelle danse est vite associée à l'ambiance des bordels vu que les prostituées et les femmes de chambres sont les seules femmes présentes lors de ces réunions.
La musique se développe avec l'importation d'un petit orgue portatif au son plaintif, le désormais mythique bandonéon, inventé vers 1850 par l'allemand Heinrich Band. Elle se diffuse dans les rues au son des organitos (orgues de barbarie). Le petit peuple des exclus et des miséreux en tous genres se retrouve dans cette nouvelle culture tango qui unifie leur diversité. Le bandonéon s'impose comme l'instrument majeur du tango et le piano remplace progressivement la guitare.
Avant de figurer dans les grands salons de danse du monde occidental, le tango va se transporter depuis son berceau très populaire jusqu'à Paris où il obtiendra ses titres de noblesse.
Réserver
Le tango est une danse de la séduction et de la passion à travers laquelle la relation entre les corps des danseurs s'harmonise. Il est né sur les rives marécageuses du Rio de la Plata, dans les faubourgs de Buenos Aires (Argentine) et de Montevideo (Uruguay), pendant le dernier quart du XIXe siècle.
La Milonga, une nouvelle danse populaire métissée spécifiquement argentine, d'inspiration africaine donnera naissance vers 1890-1900 au tango argentin.
Dans les faubourgs qui se peuplent rapidement (essor démographique, émigration), au coin des rues ou dans les patios des conventillos, s'improvisent d'humbles petits bals avec quelques instruments de musique — flûte, guitare, parfois mandoline.
Au début, en raison du manque chronique de femmes — 75% de la population est masculine-, les hommes désœuvrés dansent entre eux. On commence à danser le Tango dans des taudis et des lupanars, si bien que la nouvelle danse est vite associée à l'ambiance des bordels vu que les prostituées et les femmes de chambres sont les seules femmes présentes lors de ces réunions.
La musique se développe avec l'importation d'un petit orgue portatif au son plaintif, le désormais mythique bandonéon, inventé vers 1850 par l'allemand Heinrich Band. Elle se diffuse dans les rues au son des organitos (orgues de barbarie). Le petit peuple des exclus et des miséreux en tous genres se retrouve dans cette nouvelle culture tango qui unifie leur diversité. Le bandonéon s'impose comme l'instrument majeur du tango et le piano remplace progressivement la guitare.
Avant de figurer dans les grands salons de danse du monde occidental, le tango va se transporter depuis son berceau très populaire jusqu'à Paris où il obtiendra ses titres de noblesse.